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No pasaran !!
Ce slogan désormais attaché à la guerre civile espagnole fut prononcée pour la première fois par Dolores Ibárruri Gómez le 18 juillet 1936 après l’échec de la tentative de coup d’état des nationalistes espagnols.
Cette tentative fait suite à l’assassinat le 13 juillet 1936 de Calvo Sotelo, farouche opposant au gouvernement de Front Populaire alors en place en Espagne. Son assassinat entrainera le 17 juillet un coup d’état mené par plusieurs généraux dont un certain Franco qui deviendra rapidement le seul chef du camp nationaliste.
C’est en réalité le début de la grande répétition générale du conflit à venir et d'une guerre longue et coûteuse en vie humaine. Parmi les belligérants, on retrouve bien sûr les forces allemandes et italiennes fascistes mais également des portugais (côté nationaliste). Côté républicains, il y aura des anglais, des allemands, des suisses, des belges, des hollandais, des américains (~2500), des cubains, des canadiens, des polonais (~3000), des soviétiques (~3000) et 2 chinois… Le contingent le plus important est français avec près de 10000 combattants.
N'oublions pas bien sûr les combattants espagnols. Comme dans toute guerre civile, ce sont des familles qui se déchirent.
Cette guerre Franco la choisit longue avec la destruction systématique des troupes républicaines inexpérimentées et désorganisées. Son objectif est bien évidemment d'éliminer tout risque de contre révolution une fois la guerre civile terminée.
Les gouvernements allemand, italiens, anglais et français décidèrent très rapidement de ne pas intervenir. Néanmoins, les allemands et les italiens violèrent ouvertement le pacte signé. Les britanniques refusèrent rapidement d’aider la république espagnole moribonde. Quant au gouvernement français, il laissa un temps les républicains s’approvisionner en passant par la frontière française mais le gouvernement Daladier fermera définitivement la frontière scellant ainsi le sort de la république et conduisant le pays à plusieurs décennies de dictature. A la chute de Madrid, les nationalistes crieront ¡Ya hemos pasado! » (« Nous sommes passés ! »).
Les républicains survivant passeront la frontière des Pyrénées en 1939. C’est la « Retirada ». Arrêtés et désarmés par la douane française, ils seront pour beaucoup internés dans des camps (264 000 espagnols sont internés dans les camps du Roussillon). Les combattants français seront parfois jugés ou internés. Pourtant, l’expérience de ces combattants sera bientôt mise au service de la France dans l’armée régulière puis dans la résistance…
Il faudra attendre décembre 1996 pour qu’un texte accorde la «qualité de combattants» aux «Français ayant pris une part effective à des combats aux côtés de l'armée républicaine espagnole entre le 17 juillet 1936 et le 27 février 1939».
Ce slogan désormais attaché à la guerre civile espagnole fut prononcée pour la première fois par Dolores Ibárruri Gómez le 18 juillet 1936 après l’échec de la tentative de coup d’état des nationalistes espagnols.
Cette tentative fait suite à l’assassinat le 13 juillet 1936 de Calvo Sotelo, farouche opposant au gouvernement de Front Populaire alors en place en Espagne. Son assassinat entrainera le 17 juillet un coup d’état mené par plusieurs généraux dont un certain Franco qui deviendra rapidement le seul chef du camp nationaliste.
C’est en réalité le début de la grande répétition générale du conflit à venir et d'une guerre longue et coûteuse en vie humaine. Parmi les belligérants, on retrouve bien sûr les forces allemandes et italiennes fascistes mais également des portugais (côté nationaliste). Côté républicains, il y aura des anglais, des allemands, des suisses, des belges, des hollandais, des américains (~2500), des cubains, des canadiens, des polonais (~3000), des soviétiques (~3000) et 2 chinois… Le contingent le plus important est français avec près de 10000 combattants.
N'oublions pas bien sûr les combattants espagnols. Comme dans toute guerre civile, ce sont des familles qui se déchirent.
Cette guerre Franco la choisit longue avec la destruction systématique des troupes républicaines inexpérimentées et désorganisées. Son objectif est bien évidemment d'éliminer tout risque de contre révolution une fois la guerre civile terminée.
Les gouvernements allemand, italiens, anglais et français décidèrent très rapidement de ne pas intervenir. Néanmoins, les allemands et les italiens violèrent ouvertement le pacte signé. Les britanniques refusèrent rapidement d’aider la république espagnole moribonde. Quant au gouvernement français, il laissa un temps les républicains s’approvisionner en passant par la frontière française mais le gouvernement Daladier fermera définitivement la frontière scellant ainsi le sort de la république et conduisant le pays à plusieurs décennies de dictature. A la chute de Madrid, les nationalistes crieront ¡Ya hemos pasado! » (« Nous sommes passés ! »).
Les républicains survivant passeront la frontière des Pyrénées en 1939. C’est la « Retirada ». Arrêtés et désarmés par la douane française, ils seront pour beaucoup internés dans des camps (264 000 espagnols sont internés dans les camps du Roussillon). Les combattants français seront parfois jugés ou internés. Pourtant, l’expérience de ces combattants sera bientôt mise au service de la France dans l’armée régulière puis dans la résistance…
Il faudra attendre décembre 1996 pour qu’un texte accorde la «qualité de combattants» aux «Français ayant pris une part effective à des combats aux côtés de l'armée républicaine espagnole entre le 17 juillet 1936 et le 27 février 1939».